Témoignages

TÉMOIGNAGES
Un grand MERCI

Il s’agit de quelques témoignages parmi des dizaines de courriers reçus entre 1975 et 1985.
Chaque année le secrétariat du Bureau d’étude avait à traiter entre 800 courriers et plus de mille lettres.
Au fur et à mesure que les bateaux naviguaient, des témoignages de satisfaction étaient adressés à l’architecte.
Un grand Merci à chacun
Vous remarquerez que dans ces témoignages il est question de solidité, de confort de vie en mer. Aux escales, on s’invite, on s’entraide, on se dépanne et on raconte ses navigations et ses coups de tabac !
Un des témoignages fait état d’une vitesse de 16 nœuds dans des vagues arrivant par la hanche du voilier. Le voilier ne fait pas habituellement cette vitesse. Mais j’ai un autre témoignage, de mon voisin, un marin très aguerri, sur son ATOU 10,50 Alu nommé Cètune, qui de retour d’Irlande a connu la même vitesse de 16 nœuds par vent arrière et trois-quarts arrière, lors d’un force 9. De plus, ce navigateur précisait qu’à l’étrave se soulevait un rideau d’eau de plus de 2 m au-dessus du pont. Le bateau restait stable sur sa route. C’est l’effet produit par une vague conséquente de plusieurs mètres, vague qui soulève et pousse le bateau en avant, ce qui affole le speedomètre. Pour ma part, j’ai vécu la même chose à plusieurs reprises avec le voilier ARMINEL 11,80 en fuite dans un coup de mistral. Le speedomètre s’emballait à chaque descente de vagues.
Merci encore pour tous ces témoignages.

Témoignages

Les originaux peuvent être consultés au Bureau d’études parmi les courriers.
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1996 Mise à l’eau par leurs constructeurs
d’un bateau D. PROVIN

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Témoignages

     Monsieur,
     Je vous envoie ce petit mot pour vous dire comment mon bateau ATOU 10,50 va bien. C’est une réussite et après 2000 milles depuis le Canada, je n’ai encore aucun reproche à faire. Peu importe l’allure, je suis toujours plus rapide qu’un FIRST 37 et un CC 38 qui a bonne réputation.
     Quatorze mois de construction et je savoure maintenant le soleil des Bahamas (malgré deux ouragans, Gloria et Kate).
     Merci et à un jour futur peut-être.
     Cher Monsieur,
     Je me permets de vous écrire pour vous exprimer ma satisfaction d’avoir navigué sur l’ARMINEL, voilier sorti de chantier en septembre 1982. J’ai navigué pendant dix ans sur ce bateau et parcouru plus de dix mille milles nautiques sans avoir le moindre problème quant à la fiabilité et à la solidité du bateau. Nous avons essuyé des tempêtes de force 11 dans les bouches de Bonifacio en équipage réduit (deux personnes à bord) sans avoir à aucun moment douté de la capacité du bateau à étaler la tempête.
     Donc c’est la démonstration de la fiabilité et de la solidité de tous les composants du bateau que nous pouvons mettre en avant.
     Ceci dit, nos relations avec vous ont toujours été empreintes de confiance et de conseils judicieux. Nous ne pourrons à l’avenir que vous recommander à nos amis qui veulent acquérir un bateau dans des conditions de fiabilité et de sécurité que l’on est en droit d’attendre d’un architecte naval.
     Nous espérons que notre témoignage vous apportera la satisfaction d’avoir toujours privilégié la sécurité et la fiabilité dans la conception de vos bateaux.
     Bonjour Dominique,
     J’ai vécu un an et demi à bord de l’ATOU 10,50 ” Elféa ” avec beaucoup de satisfaction. Je l’ai vendu à l’automne 86 avec un bon profit car c’était un beau voilier et sa réputation de bateau rapide m’a permis de trouver un acquéreur facilement.
     Si je devais reconstruire un ATOU10,50, je reprendrais le même dessin avec peu d’améliorations.
     Monsieur,
Il s’agit d’un bateau Alu 10.50, facile à mener en solo avec un pilote Plastimo AT de base.
Je suis allé aux Canaries où j’ai rencontré des cachalots.
Je pratique la régate de bateaux de croisière sur Lorient, en troisième catégorie.
J’ai beaucoup de plaisir à avoir ce bateau qui donne de très bons résultats en régate. Je suis placé dans les premiers régulièrement.
Le bateau fait des pointes à 16 nœuds en trois-quarts arrière.
C’est un bateau que j’ai construit moi-même il y a quinze ans, qui est particulièrement renforcé et sur lequel j’ai monté un safran compensé.
Le bateau marche très bien au près et il est facile à barrer.
Il pourrait être beaucoup plus toilé.
La jupe arrière permet d’accompagner l’écoulement de l’eau et d’obtenir une meilleure vitesse.
C’est un bateau qui garde bien son près et qui naviguera sous toutes les allures.
     Je profite de cette occasion pour vous informer que j’ai été l’un des premiers acquéreurs des plans d’un ATCH 10.50 en 1977. Ce bateau, terminé en 1981, nous a mené après de nombreuses escales et séjours mémorables au Togo en 1985 où nous avons mis notre sac à terre. Il a encore navigué le week-end et nous venons de le vendre cet été sur place.
     Je vous remercie donc des belles années que nous avons passées sans problèmes.
     Cordialement

Archive ATOU 1200

ATOU 1200
Plan Provin Photo D. PROVIN

Loisirs Nautiques n°336 décembre 1999

Atou 1200
     Il s’agit d’une construction alu ou bois moulé revêtu de tissu de verre et de résine époxy, avec de nombreux renforts élaborés aux normes du Bureau Véritas. Ce bateau est véritablement très renforcé quelle que soit sa version. La solidité est notre premier souci.
     Les aménagements présentent une belle cabine de propriétaire à l’arrière, une coursive double et toilette, une coursive de rangement d’outillage atelier et cambuse.
     Il y a une cuisine en L arrondie en avant du poste de pilotage ainsi qu’un grand carré en U vers l’avant qui permet d’accéder à la cabine à couchette double avant.
     Le plan de pont actuel comprend un rouf avant, un château arrière et au niveau de la descente un poste de pilotage rehaussé de 35 cm avec une ligne relativement fluide au dessus du roof. Ce poste de pilotage a une vision panoramique de 360°, il permet la navigation avec visibilité de l’intérieur par tous les temps.
     L’accastillage de pont est personnalisé avec le propriétaire pour naviguer et faire les manœuvres seul. La ferrure d’avant permet de garder une ancre à poste et plus de 40 m de chaîne dans la baille à mouillage.
     Le gréement de cotre a été retenu avec très fort haubanage : bas-haubans avant et arrière et haubans latéraux ainsi qu’un étai de trinquette auto vireuse.
     Ce bateau est motorisé de 32 à 50 CV diesel avec ligne d’arbre et hélice trois pales. La carène équilibrée a fait ses preuves. Elle marsouine agréablement et ne tape pas. Le rapport de lest garantit une gîte modérée.
      Les aménagements sont encadrés par deux cloisons étanches, le gouvernail étant isolé sur l’arrière. C’est un élément de sécurité indispensable, à mes yeux de marin, d’architecte et de constructeur, à tous les bateaux de voyage.

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